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LE DERNIER

« La tutelle de cette royauté élue et conditionnelle était déférée à deux chambres qui la tenaient en bride, et paraissaient animées du même esprit de liberté quoique l’une fût composée de nobles, et que l’autre fût censée représenter le peuple.

Ce régime une fois établi, la prospérité de l’Angleterre prenait un accroissement, dont l’exemple ne se voyait point ailleurs. Le travail occupait tous les bras, l’industrie ajoutait de nouvelles forces : celles des ouvriers, les richesses naissaient de ce concours universel, et la puissance politique s’établissait sur la base solide de cette richesse commune. La domination maritime devenait le prix de tant d’effort habilement combinés, et la position insulaire des nouveaux maîtres de la mer semblait leur en garantir pour long-temps la possession.

« L’évangéliste me fit alors remarquer un groupe de ces mêmes Anglais qui d’abord simples réfugiés dans un coin du monde, et séparés de leur métropole par