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LE DERNIER

venir leur protecteur, et parvenait a leur assurer liberté et repos, tout en abandonnant leur croyance. Cet abandon dicté par la prudence faisait renaître la paix et l’ordre parmi les Français, mais ne préservait pas de l’assassinat l’auteur d’un si grand bienfait.

« Je vis ensuite la France gouvernée par deux prêtres, vêtus de la pourpre romaine qui achevaient de construire l’édifice du despotisme royal, interrompu pendant des siècle de troubles civils et religieux.

« Après la mort du dernier de ces prêtres la royauté française me parut jeter un éclat dont toute l’Europe était éblouie. Mais ses jets de lumière si éclatans étaient déjà amortis, avant que le monarque autour duquel ils se répandaient eût quitté la vie.

« À sa vieillesse piteuse et bigote, succédait une série de scènes de débauches de dégoûtantes orgies sous le commandement de deux Sardanapales, l’un régent, l’autre roi.