toire, l’Allemagne n’en demeurait pas moins parcourue de prédicateurs et de controversistes, dont les sectes n’avaient rien de commun entre elles que la haine du pontificat romain.
« Plus mes regards s’étendaient au loin dans l’avenir, et plus l’interprétation des scènes nouvelles échappait à mon faible entendement. La pensée me fut inspirée d’invoquer l’Esprit saint et de supplier la reine des anges de m’accorder le secours de quelque messager ou interprète céleste.
« Je vis alors apparaître un ange d’une beauté ravissante, dont la chevelure blonde et le doux maintien me rappelèrent les images bénies qui représentent le disciple bien-aimé de J.-C.
« Ce messager du ciel plana un moment sur ma tête, puis vint s’abattre doucement auprès de moi, pliant ses ailes dorées, dont il se trouva tout-à-fait enveloppé.
« Aimar, » me dit-il, « ta prière est exaucée ; je viens mettre le sceau à la