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LE DERNIER

travaux d’adulation. Il supplia Foulques de le faire recevoir dans le monastère dirigé par son fils, et y prit l’habit de religieux(13).

Il acheva ses jours dans cet asile de paix, que la religion ouvre aux âmes déchirées par le regret ou désabusées de la jouissance.

Les solitaires du château d’Aran avaient adopté ces maximes : « Que la véritable vertu se compose de l’amour de la justice, et de celui de la vertu, que les hommes de lettres qui vouent leurs talens au mensonge et à la tyrannie sont les plus méprisables des êtres vivans, et que leur hypocrisie est la plus infâme de toutes les bassesses. »

Macaire redisait souvent ces belles paroles, qu’il avait apprises de son maître Ebn-Rosch : « Les vrais élus de Dieu, les meilleurs et les plus utiles de ses serviteurs, sont ceux qui travaillent aux progrès de la raison humaine. Que les Chinois se vantent de l’industrie de leurs