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DES TRENCAVELS.

tans qui devait succomber ; le cercueil fut déposé au pied du siège du maréchal.

Bientôt les hérauts annoncent l’arrivée des combattans. Guy n’avait point de parrain, personne n’avait voulu remplir cet office auprès de lui. Le maréchal crut devoir saisir ce prétexte pour annuler le combat. « Je ne veux point de parrain, » s’écria Trencavel ; « n’ayons pour parrains, Guy et moi, que l’âme de mon père et celle de Simon. Que l’une vienne m’enseigner la route du ciel, que l’autre conduise Guy à la demeure de l’enfer ! »

Les combattans étaient vêtus de leur armure. Le maréchal fit remettre à chacun l’épée et la dague. Un panache blanc flottait sur le casque de Trencavel. Celui de Guy était ombragé d’un panache noir. — Le maréchal, après avoir, reçu leurs déclarations, alla s’asseoir auprès de la bière préparée pour recevoir le vaincu. Il la fit ouvrir et donna le signal du combat.