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LE DERNIER

reaux soient exterminés ! Ne leur laissons plus de relâche ; et faisons-leur connaître que la vengeance court plus vite que la peur. »

Les cathares se mettent de nouveau à la poursuite des croisés et entraînent avec eux une partie de l’armée.

Le comte Roger avait réuni l’élite de ses guerriers sur le haut de la colline qui sépare le vallon du Lers de la plaine.

Bientôt il voit sortir des murs de Toulouse des troupes marchant en ordre ; il reconnaît ses enseignes réunies à celles des Toulousains.

Ses chevaliers le félicitent sur le succès de ses armes :

« Quoi ! vous ne voyez pas, » répond-il avec humeur, « que, sans la folle impatience de nos cathares, aucun des ces chapelains ne nous aurait échappé ? »

Le comte avait envoyé ses cavaliers à la poursuite de l’ennemi ; mais les cathares avaient surpassé les chevaux en vitesse, et, sans laisser aux soldats de Guy