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NOTES DU LIVRE DIX-SEPTIÈME.

(22) Ce fut en 1160, que la peine de mort fut prononcée contre ceux qui nieraient la présence réelle.

Perrin, Hist. des Vaudois, et Boss., l. 11, §. 90.

(23) Paroles de Pierre le vénérable, adressées aux henriciens et aux disciples de Pierre de Bruis.

Id. ibid., §. 65.

(24) Suivant le rapport de Conrad aimé d’Ausperg.

Bossuet, variat., l. 11, §. 83.

Pierre Valdo, marchand de Lyon, avait commencé comme St.-Bruno. La mort subite d’un de ses confrères le frappa tellement, qu’il distribua ses biens aux pauvres, et se fit un grand nombre de disciples, auxquels il enseignait la pauvreté volontaire a l’imitation de J.-C. et des apôtres.

On va voir, dit Bossuet, ce que peut la piété mal conduite. Les disciples de Valdo formèrent une secte, où on ne voyait d’abord aucun dogme particulier, mais seulement, dit Ébrard de Béthune, l’affectation d’une superbe et oisive pauvreté. Puis (dit Pylicdorf), ils s’avisèrent que les apôtres n’étaient pas seulement pauvres, mais prédicateurs, et leurs prédications, qui n’étaient point autorisées, les entraînèrent dans les erreurs qui les firent condamner.

Boss., id. ibid., §. 73.