Page:Le dernier des Trencavels 3 Reboul Henri.djvu/137

Cette page a été validée par deux contributeurs.
128
LE DERNIER

consumant leur sang. Nous avons connu trop tard l’énormité de notre faute, et, c’est après en avoir, pendant long-temps, supporté la douloureuse punition, que nous avons pris le parti de déposer aux pieds du saint père, nos regrets et nos larmes, et de lui demander son absolution. Tel a été l’objet de notre voyage. Le pape a eu égard, à notre repentir, et, voulant nous octroyer notre demande, c’est à vous-même qu’il a adressé ses instructions et ses ordres, conjointement avec les évêques de Tarbes et de Lescar. Ce n’est point le hasard, mais plutôt la bonté divine qui a voulu nous faire rencontrer, en cheminant, celui de qui, désormais, nous attendons notre salut. Nous vous supplions, révérendissime père, de ne mettre aucun retard, à notre délivrance. »

Foulques reçût la lettre pontificale des députés, et les congédia avec des paroles affectueuses et rassurantes.

Dès qu’ils furent retirés, le templier