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DES TRENCAVELS.

ques ce qu’elle se reprochait si amèrement.

Philibert n’hésita point à accepter cette mission ; il y voyait un devoir à remplir, et se livrait à la pieuse espérance de ramener l’évêque de Toulouse à des sentimens de charité, et de paix, par l’intérêt de sa fille et des nouveaux liens qui l’attachaient à Trencavel.

Il alla trouver Foulques dans les murs de Foix, l’informa de la conservation de Cécile et des regrets d’Ermessinde.

Foulques se souvenait à peine qu’il eût été père ; ce qui ne fut jamais dans son cœur était presqu’effacé de sa mémoire. Son premier mouvement le porta à n’envisager que l’intérêt de la cause ecclésiastique : sa pensée se dirigea ensuite vers les avantages personnels qu’il pouvait retirer d’un événement inouï. Bientôt il jugea utile et convenable, soit comme père, soit comme évêque, de se rendre maître de celle qui lui devait la vie. Il adressa au pasteur de Bompas des paro-