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LE DERNIER

allié Raymond m’appelle à son secours ; le rendez-vous de mes hommes d’armes est à Pamiers : viens sans retard ; j’ai besoin des conseils et du bras de mon fidèle Raimbaud. »

Raymond-Roger.

« Cet ordre, » dit Raimbaud à son épouse, « me laisse à peine le temps de me reconnaître. Je ne puis retarder d’un instant mon arrivée à Foix ; mais la résolution que j’ai prise n’en est que plus urgente. Je te laisse le soin d’en informer Adon, et de faire préparer ce qui lui est nécessaire.

« J’expliquerai au comte mes pensées et mes craintes ; il en décidera, et si je ne Tiens point moi-même chercher Adon, un chevalier éprouvé sera chargé de ce soin. » Le jour était sur son déclin, Raimbaud se hâta d’endosser son armure ; il monta sur son coursier, et prit aussitôt la route de Foix ; en prescrivant à ses archers, à son coutillier et à son varlet de venir le joindre pendant la nuit.