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LE DERNIER

cette vie laborieuse contre les joies célestes.

Ces paroles remirent le calme dans l’esprit de Montfort et avec l’espérance il sentit se ranimer en lui l’ardeur des combats. En reconnaissance de ce bienfait, il fit don à l’évêque de la seigneurie de Verfeil avec ses dépendances(5), sous la seule condition de lui fournir un homme d’armes en cas de guerre.

« J’espère, » dit-il à Foulques, » et d’après vos paroles, que cette donation ne sera point un acte testamentaire. » Le siège de Toulouse ne fut point interrompu par l’échec qu’avait essuyé Simon ; il se prolongea dans l’automne et l’hiver qui se succédèrent sans aucun succès notable, ni de la part des croisés qui attaquaient les murs de la ville, ni de la part des Toulousains qui cherchaient à reprendre le château narbonnais, dont la belliqueuse épouse de Simon dirigeait la défense.

Pendant ce temps, Foulques était allé quêter de nouveaux renforts en Rouergue