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LE DERNIER

qu’un faisceau de toutes ces gloires de l’esprit humain, pour servir de trophée au Dieu de vérité. Que tous les moyens propres à élever l’homme au-dessus de ses semblables prennent leurs racines dans le ciel, et reçoivent leur direction du St.-Siège ; que ce pouvoir soit destiné à être le dispensateur des biens terrestres, comme il l’est déjà des biens à venir. Les récompenses, les honneurs, les richesses, ne manqueront pas à ceux qui voudront se dévouer à cette noble entreprise. Le choix de nos missionnaires est déjà fait par la Providence. Chaque peuple a ses poètes et ses savans ; il ne s’agit plus que de les enrôler de s’en faire une puissance en les fortifiant eux-mêmes par les moyens de l’association, et par la sanction de l’Église. Qu’ils reçoivent de nous la mission d’enseigner les peuples et de diriger la conscience des princes. Les peuples béniront des leçons d’obéissance embellies par le charme de la persuasion, et les princes, pénétrés de l’esprit et de la crainte de