bourg et la moitié de la cité appartenaient à l’archevêque, ou peut-être à l’Église, avant l’érection du duché ; et que l’autre moitié lui appartenait aussi probablement à cause de ce même duché.
Le St.-Père ordonna de préparer un bref dont la teneur serait conforme à cette décision, pour être expédié au cardinal Bertrand, alors légat en Provence, lequel serait investi de pleins pouvoirs pour terminer ce différent(3).
Mais la vie d’Innocent touchait à son terme. Les soucis le dévoraient. Les immenses conquêtes qu’il avait faites pour le St.-Siège lui semblaient mal assurées. Il ne pouvait suffire à posséder tant de pouvoirs ; et en voyait chaque jour quelques parcelles s’échapper de ses mains trop étroites. Un événement qui n’était point imprévu vint mettre le comble à sa douleur et à son désappointement.
Le légat Galon lui écrivit d’Angleterre que le fils du roi des Français, appelé par les seigneurs et le peuple d’Angleterre à