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NOTES

(4) Jean de Licarragne, pasteur de la Bastide de Clarens en Béarn, et auteur de la traduction basque du nouveau testament maintint la paix entre ses paroissiens divisés sur le dogme ; il les réunissait à des heures différentes, parlait latin aux catholiques, béarnais aux protestans. Dès qu’il avait prononcé l’Ite missa est, les réformés venaient à leur tour chanter : Lève le cœur, ouvre l’oreille.

Mém. de Thou, in-4o, t. 11, pag. 50.

Les Suisses ont conservé la mémoire d’un pasteur nommé Tschoudi, qui, disant la messe le matin aux catholiques et prêchant le soir aux protestans, se glorifiait d’être ainsi chrétien toute la journée.

Depping, Tableau de la Suisse, t. 1, p. 35.

(5) Ce passage du psalmiste est l’une des devises inscrites sur les murailles du palais de l’Inquisition en Espagne.

(6) Inter Hierusalem et Babylonem est guerra continua.

St.-Bernard.

(7) Sumus enim nutriti cum eis et habemas de nostris consanguineis inter ipsos et honestè vivere contemplamur.

Guill. de Pod. Laur. c. 8.