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NOTES

esset a divino numine locus iste ad delenda per pœnitentiam crimina quantum libet atrocia.

Marca, Hispanica, l. 3, p. 338.

C’est par ces paroles que le prélat Marca termine sa narration de la vie du bienheureux Garin, que l’auteur a plutôt traduite qu’imitée, à cela près qu’elle se rapporte au Monserrat et non aux pics d’Appi et de Tabe. Suivant les conjectures de Marca, l’époque de cet évènement coïncide avec le milieu du onzième siècle.

(7) On observe dans le récit des miracles de l’archevêque de Cologne Engelbert, mort en 1226, ce fait remarquable que les laïques ignorans croyaient leurs vœux plus efficaces, quand ils les faisaient en plein air, que sous un toit.

Fleury, Hist. eccl., l. 79, année 1226.

(8) Cette image est bien autrement exprimée dans le tableau du sommeil d’Endymion, peint par Girodet ; l’un des tableaux de l’école moderne où se fait le mieux sentir l’alliance de la poésie et de la peinture.

(9) Ce dénouement un peu brusque semble contraire aux règles de l’art. Peut-être le troubadour s’est-il conformé, sans le savoir, à ce proverbe arabe : Quand les choses vous embarrassent par le commencement, prenez-les par la fin.


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