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DU LIVRE DIXIÈME.

L’hérésie était depuis long-temps enracinée dans ce pays, où le célèbre St.-Bernard avait prêché sans succès cinquante ans avant la croisade. Cet orateur sacré, qui ne perdait pas une occasion de montrer son esprit en jouant sur les mots, s’éloigna de Verfeil en s’écriant : Que Dieu dessèche cette verte feuille, Viride folium desiccet Deus.

Guill. de Puylaurent, Chron., c. t.

(6) La baliste du moyen âge était appelée mangonneau.

Voy. Hist. de Langued., t. 3, p. 314.

(7) Hist. de Langued., t. 3, p. 312. On voit que les prélats de cette époque et quelques-uns des Seigneurs, tels que Montfort, Lévis et Mauvezin, rivalisaient en fait de barbarie avec les routiers.

(8) Ce deuxième mari de la comtesse de Bigorre, dépossédé de sa femme par l’ambitieux Simon, était Hugues Sanche, fils du comte de Roussillon et de Cerdagne. Pétronille eut deux filles de Guy de Montfort, et prit après sa mort un quatrième mari, puis un cinquième.

Hist. de Langued., t. 3, p. 295.