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DES TRENCAVELS.

La bannière d’Amalric et celles de quelques seigneurs laïcs se trouvaient comme perdues parmi tant de bannières épiscopales et abbatiales, qui flottaient dans toute l’étendue du camp.

À la suite du concile de Bourges(1), où furent renouvelées les sentences d’excommunication contre Raymond, en présence de 14 archevêques, 113 évêques et 150 abbés de toutes les provinces de France, la plupart de ces prélats avaient fait marcher leurs vassaux en Occitanie pour y défendre la cause d’Amalric.

Renaud de Bar, évêque de Chartres, Philippe de Dreux, évêque de Beauvais, ceux de Lisieux et de Bayeux, avaient eux-mêmes amené leurs troupes des contrées de la Seine et de la Loire ; elles s’étaient jointes aux bataillons des archevêques de Bourges, d’Auch, de Bordeaux, et des prélats de l’Occitanie(2). Avec l’évêque de Paris, était arrivé l’archidiacre Guillaume savant dans l’art d’attaquer les villes fortifiées.

La cause de Raymond venait de per-