Page:Le dernier des Trencavels 2 Reboul Henri.djvu/179

Cette page a été validée par deux contributeurs.
165
DES TRENCAVELS.

« Et les prières des fidèles furent dépouillées de tous ces élémens étrangers que des vues intéressées y ont introduit pour en faire un instrument de captation au profit des clercs.

« Et Dieu reçut sur son trône l’hommage dont il fait le plus d’estime, celui d’une population animée de l’esprit de charité, qui est celui de l’évangile.

« Et la joie éclata dans le royaume des cieux, réservé aux esprits simples qui aiment Dieu pour lui seul, et leur prochain comme eux-mêmes. »

Cependant les émissaires de l’évêque Foulques n’avaient pas tous quitté la ville, et quelques-uns y étaient rentrés secrètement. Ils répandaient de faux bruits et cherchaient à soulever les scrupules des Toulousains en augmentant leurs craintes.

« Que pouvons-nous gagner, disaient-ils, en demeurant fidèles à un prince qui s’avoue vaincu, et qui se jetterait les yeux fermés dans les bras de l’Église, s’il n’était réprouvé par elle ? Nous le tenons éloigné