riers, la plupart indigènes, se trouvaient les ennemis naturels d’Amalric, et des étrangers venus du nord pour ravir les domaines d’Occitanie. Ils consolaient Raymond, parvenaient quelquefois à le retirer de son abattement, en faisant-luire devant lui le flambeau de l’espérance, et ranimaient les restes de son courage à-demi éteint.
Le sentiment des templiers était partagé par le plus grand nombre des chevaliers et des bourgeois qui s’étaient tenus séparés de l’hérésie. Ceux-là gémissaient d’avoir à combattre une armée formée par des évêques et protégée par les légats du Saint-Siège ; mais la voix, des prêtres ne suffisait pas à étouffer en eux le sentiment de la justice, et ils faisaient dans leur conscience un appel à Dieu contre la déloyauté de ses ministres.
Dans cette disposition d’esprit, ils mettaient leurs efforts en commun avec ceux des bons hommes, qui plus emportés dans leurs passions, avaient à défendre à la