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LE DERNIER.

du meurtre du légat, Pierre de Castelnau, ne vous est point absolument défavorable.

Elle peut bien suggérer quelques soupçons, mais elle n’a produit aucune preuve positive à votre charge, Je me trouve donc autorisé à prononcer votre absolution sur ce point, mais je ne dois pas vous dissimuler que cette absolution sera conditionnelle,

« Il faut, avant toutes choses, que vous abandonniez la cause des hérétiques qui encombrent vos domaines, et que vous aidiez avec bonne foi et activité à seconder l’exécution des censures prononcées par l’église pour l’extirpation de l’erreur,

« II ne suffit plus d’alléguer votre orthodoxie et votre fidélité aux dogmes de l’église. Il est constant qu’ayant commencé, il y a quinze ans, à gouverner les peuples soumis à votre domination, les progrès de l’hérésie ont été toujours croissant et que les ministres de l’église, presque entièrement dépouillés de leurs droits et honneurs, se sont trouvés réduits à implorer l’assistance du St.-Siège.

« Je ne puis nier, » dit le comte, « que les