bataille avec une massue au lieu d’une épée, afin d’éviter l’effusion du sang, dont l’Église a horreur.
(6) Foulques paraît avoir eu en vue quelque chose de semblable à l’institution des jésuites, qui a eu le tort de venir trop tard, et qui néanmoins a dû son éclat bien moins au génie de son fondateur, qu’aux besoins des temps et à l’empire des circonstances.
(7) Histoire de Languedoc, t. 3, p. 177.
(8) Id. Ibid. Tout ce récit du concile de Latran est conforme à l’histoire qu’en a faite dom Vaissette. L’abbé Fleury avoue que dans ce concile l’Église entreprit manifestement sur la puissance séculière ; mais, ajoute-t-il, il faut se souvenir qu’à ce concile assistaient les ambassadeurs de plusieurs souverains, qui consentirent à ces décrets au nom de leurs maîtres. Dom Vaissette répond à cela que la présence de ces ambassadeurs ne paraît pas dans les actes.
On voit que ces deux prêtres historiens sont français, non italiens ; et du dix-huitième siècle, non du treizième.