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DU LIVRE SEPTIÈME.

nus à l’église de Muret, puis fit vendre son cheval et ses armes, pour en distribuer le prix aux pauvres.

Hist. de Langued., t. 3 p. 253.

(15) Le chef à qui fut livré Baudouin se nommait Ratier de Castelnau ; les routiers menèrent d’abord leur prisonnier au château de Moncuc, dont la garnison retirée dans une tour se rendit par capitulation. Tous ceux, à qui on avait promis la vie sauve, furent néanmoins pendus par les routiers.

Hist. de Langued., t. 3 p. 258.

(16) Baudouin, se voyant condamné à mort, demanda la permission de se confesser et l’obtint avec peine. Le comte de Foix, Roger, Bernard son fils, et Bernard de Portelle, le prirent ensuite et le pendirent eux-mêmes à un noyer sans autre façon.

Hist. de Langued., t. 3 p. 258.

(17) Histoire de Languedoc, t. 3, p. 261 et 262. Cette manœuvre infâme est qualifiée par le moine de Vaux-Cernay de fraude pieuse. O pietas fraudulenta ! s’écrie-t-il.

(18) Le comte Raymond, son fils et les comtesses leurs femmes, furent obligés de se retirer dans la maison d’un simple particulier, nommé David de Roaix.

Hist. de Langued., t. 3 p. 257.


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