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NOTES

périodiquement en tout temps, et ne devient pleinement intermittente qu’avec le concours de la sécheresse. Elle a été célébrée par le poète Dubartas, au troisième jour de la semaine, en vers plus techniques qu’harmonieux : mais dignes d’être admirés par nos aristarques de l’école de Ronsard.

Chaque coup que Phébus, parfaisant sa carrière,
Sur les deux horisons reconduit la lumière,
Son eau porte-radeaux pendant quatre ou cinq mois,
Vingt et quatre fois nait, meurt vingt et quatre fois.
À sec on peut passer demi-heure sa source,
Et demi-heure après, on ne peut de ta course
Soutenir la roideur ; car son flot écumeux,
Naissant, tâche égaler les fleuves plus fameux.
Flot docte à bien compter, qui guidé par nature,
Le temps si sûrement par horloge mesure.

Astruc a disserté longuement et savamment sur cette fontaine dans les Mémoires pour l’histoire naturelle de Languedoc, p. 267.

(5) Ces détails sont empruntés au siège de Menerbe, dont fut témoin le charitable historien Pierre de Vaux-Cernay, lequel nous apprend qu’on brûlait vifs les parfaits avec une joie extrême.

V. Hist. de Langued., t. 3, p. 194 et 212.

(6) La mère de Bouchard de Marly Mahant de Garlande.

Hist. de Langued., t. 3, p. 194.


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