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DU LIVRE SECOND

(5) La fuite des habitans de Carcassonne, par cette issue, est longuement racontée par l’historien en langue romane du comte de Toulouse.

Voyez Preuves de l’Hist. de Lang., t. 3, p. 18.

Les autres historiens du temps ne s’accordent pas avec ce récit.

(6) Foulques prit possession du siège de Toulouse en 1205, et non en 1207, comme le suppose le trouveur pour des raisons à lui connues. Il débuta par un sermon sur ces paroles de l’Évangile exiit qui seminat seminare semen suum. Ce qui s’accorde bien, dit un historien du temps, avec la détresse de sa position. Voici les détails que donne cet auteur : Quando intravit episcopatum, a terra usque ad cœlum nihil expeditum quod posset percipere invenit, nisi centum minus quatuor solidos Tolosanos ; qui etiam quatuor mulos, quos adduxerat, nisi guidatos ad amnem communem ad aquatum mittere non audebat ; sed aquam bibebat putei intra domum.

Guill. de Puylaur., ch. 7, et hist. de Lang. p. 143.

(7) Le prédécesseur de Foulques, Raymond de Rabastens, avait engagé la plupart des domaines de l’évêché, tant pour soutenir divers procès, que pour faire la guerre à Raymond de Beaupuy, son vassal.

Hist. de Lang., p. 143.