Page:Le dernier des Trencavels 1 Reboul Henri.djvu/221

Cette page a été validée par deux contributeurs.
218
NOTES

légat, qui fut sourd à toutes ses offres. Un historien du 19.e siècle, M. Michelet, a reproché à ce malheureux prince d’avoir persévéré dans sa partialité envers les hérétiques, et de s’être ainsi déshonoré pour vivre un jour de plus. C’est dans cet absurde jugement qu’est le déshonneur.

V. l’Hist. de France, de M. Michelet, t. 2, p. 488.

(2) En 1214 après la mort de l’évêque d’Agde, Raymond, le clergé nomma Pierre Polverel, chanoine de Paris, On ignore comment Thédise lui fut substitué ; mais il est facile de l’imaginer.

(3) Ce propos de l’abbé de Citeaux est mentionné dans tous les historiens. Ceux-ci évaluent différemment le nombre des victimes égorgées à Béziers. Les versions varient de 100,000 à 15,000. Cette dernière évaluation est celle de l’abbé de Citeaux lui-même, dans son rapport au pape.

Voyez Hist. de Lang., t. 3, p. 169.

(4) Ce propos de l’abbé de Citeaux nous rappelle qu’en France, au dix-neuvième siècle, sous le règne de Louis XVIII, un pair de France a proféré cette doctrine, que mettre à mort un sacrilège, c’était le renvoyer devant son juge suprême.

Théocrates ! Durum genus.

Hist. de Langued., année 1209, t. 3, p. 173.