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DES TRENCAVELS.

ou tard rentrer dans leurs domaines ceux que la violence en aura exclus. »

« L’Église, » répondit gravement le pape, « est assez puissante et assez riche pour dédommager le fils du comte de Toulouse des domaines qui seraient retenus par Simon de Montfort. Je lui en donnerai d’autres, s’il est fidèle à Dieu et au St.-Siège. »

L’œuvre de l’iniquité fut ensuite consommée, et on déclara canoniquement que la ville de Toulouse et tous les domaines conquis par les croisés demeureraient octroyés et dévolus au comte de Montfort. Les terres de Provence furent destinées conditionnellement au fils de Raymond. On alloua une rente de 400 marcs au malheureux père, à la charge par lui de vivre hors du pays, en un lieu convenable, pour y faire pénitence de ses péchés.

La cause des comtes de Foix et de Comminges demeura réservée au St.-Siège, après qu’il aurait obtenu de nouvelles informations qui devaient être terminées dans l’espace de trois mois.