Page:Le conseiller des femmes, 5 - 1833.pdf/14

Cette page a été validée par deux contributeurs.
78

N’es-tu pas l’ivresse
Qui luit sous l’éclair ?
Car je sens qu’une ame,
M’embrassant toujours,
De ciel et de flamme
Me refait des jours.

(Inédit.)
Marceline Valmore.
Séparateur


L’ATELIER D’UN PEINTRE.

C’est une bonne fortune, pour notre sexe surtout, que l’apparition d’un nouvel ouvrage de Mme Valmore ; c’est du plaisir en perspective. L’Atelier d’un Peintre, tel est titre de son dernier roman, si l’on peut donner ce titre à une histoire dont le fond est vrai.

L’Atelier d’un Peintre, c’est l’atelier d’un oncle auprès duquel Mme Valmore a passé ses plus belles années. Un passé cher à l’auteur vient se refléter dans toutes ses pages ; ce sont de frais et gracieux souvenirs d’enfance jetés à travers une passion d’amour, un drame plein d’intérêt, et racontés avec cette grâce exquise que Mme Valmore sait répandre dans tout ce que nous révèle son cœur, car c’est toujours avec son cœur qu’elle écrit. Elle pense tout haut ; et pour qui la connaît, la lire, c’est l’entendre encore. Nous recommandons cette nouvelle production à nos lectrices. Mme Valmore ne pouvait nous donner de meilleures étrennes.


LOCALITÉS.

Jeudi matin un enfant nouveau-né a été trouvé sur des rochers en bas du pont Volant, d’où l’on soupçonne