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d’Allevard, il a pû faire celle qui coule sous le pont, si lourde et si épaisse ? Du reste son dessin fini et correct lui assigne une trop haute place, pour qu’il se formalise de nos remarques, qui sont moins des critiques de journaliste que des observations tout artistiques.

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L’AME.

Lasse de douleur,
D’espoir obsédée,
D’une fraîche idée,
D’un amour en fleur,
On dirait qu’une ame
M’embrassant toujours,
De ciel et de flamme,
Me refait des jours !

« Tout s’effeuille au vent ! »
Osent-ils me dire.
Vie, à te médire
On se plaît souvent ;
Car je sens qu’une ame,
M’embrassant toujours,
De ciel et de flamme
Me refait des jours.

Dans ton souvenir,
Toi qui me recèles,
As-tu pris des ailes
Devant l’avenir ?…
Car je sens qu’une ame
M’embrassant toujours,
De ciel et de flamme
Me refait des jours.

N’es-tu pas dans l’air,
Quand l’air me caresse ?