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À NICOLAS LE VAVASSEUR

RIMAILLEUR DU XVIIe SIÈCLE

Cher Bardou, je fus hier te rendre une visite
.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  Alors que j’entray,
Mon cœur d’un coup mortel se sentit pénétré,
Voyant auprès de toi le cierge et l’eau beniste.
.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .
Comme toy je me vis à deux doigts du trépas
Et si dans cet instant je n’ay pas rendu l’âme,
C’est, cher ami Bardou, que tu n’en mourus pas.

(LE VAVASSEURSonnet à Bardou).


Comment, mon très obscur et très cher homonyme,
En un recueil de vers fait par un anonyme
            Dont je suis l’heureux possesseur,
Frondant de tes voisins la grasse platitude,
Ai-je vu ce sonnet d’une fière attitude,
            Ô Nicolas Le Vavasseur ?