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LE TOUR DU MONDE

NOUVEAU JOURNAL DES VOYAGES





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Piace et palais municipal de Mérida {vor, p. 7). — Dessin de D. Lancelot, d’après une photographie.

VOYAGE AU YUCATAN ET AU PAYS DES LACANDONS, PAR M. DÉSIRE CHARNAY.

1882 — TEXTES ST DESSINS INÉDITS.

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l’remitres notions sur le Yucatan. — Découvertes et expéditions : Francisco Hernandez de Cordova, Juan de Grijalva, Cortez. Progreso. — Le chemin de fer, — Plantations de henequen. — Arrivée à Mérida,

De Palenqué, où j’abandonnai mes lecteurs en 1881, nous passons d’un bond au Yucatan, où j’arrivai le 1# décembre. Sisal, sur la côte nord, élait autrefois le port de la péninsule ; aujourd’hui les besoins d’un commerce plus actif et l’immense accroissement qu’a pris l’exportation du henequen, textile essenticllement yucatèque, ont fait reculer le port plus à l’est, au pelit village de Progreso. Nous y jelons l’ancre par un nord assez violent et nous nous tenons, comme tous les gros vapeurs, à quatre ou cinq milles au large, c’est-à-dire à peine en vue de la terre ; aussi les pelits édifices de Progreso nous apparaissent-ils au loin sous forme ii XLVII, — 1200 uv.


microscopique. Cel’e côte, par ses bas-fonds, a toujours été mauvaise, el, comme nous, les premiers explorateurs espagnols ne pouvaient l’admirer que de loin.

Par un gros temps le débarquement y est des plus dangereux ; mais les marins y sont tellement adroits qu’ils nous déposent, sans autre accident qu’un mal de cœur prolongé, sur le petit môle en bois du Liverpool yucalèque,

Le Yucatan est une grande péninsule calcaire eu voie constante de formation ;" plaine à peu près aride dans le nord, où l’humus n’a point encore eu le temps de s’amasser, plus ferule et plus accidentée dans le