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LE DERNIER JOURNAL DE LIVINGSTONE. 7 peuplé d’éléphants et plein d’arbres à. copal. Je suis alle voir un de ces arbres qui se trouve près du village. Les feuilles sont par couples, d’un vert brillant avec les nervures saillantes sur les deux faces ; les ramilles sont divergentes et partent du même point. Le fruit, dont nous avons vu la coque, paraît être une noix ; quelque animal en avait ronge le contenu. Où l’ecorce des branches est blessée, la gomme s’écoule et tombe sur le sol. Les habitants fouillent aux environs des arbres modernes, avec l’idée que ceux d’autrefois, qui ontjetó leur gomme avant que celle-ci fût un objet de commerce, doivent avoir occupe la même place. << Il y a des jours où l’on ne trouve rien, me dit le Makônndé’qui me servait de guide ; mais le Mo-unhgou peut vous donner le lendemain ce que vous n’avez pas trouve la veille. ›› Tous ceux qui étaient la approuvèrent ces paroles, d’où la preuve qu’ils admettent l’existence de Dieu.

30 avril. Mes chameaux sont couverts de plaies ; ils reviennent tout sanglants, avec des blessures qu’ils n’auraient pu produire en se frottant contre les arbres. Je soupçonne de vilaines actions. Les mulets et les buffles sont également maltraités ; je ne peux pas être toujours là pour empêcher qu’on les batte. Ici, les indigènes furent du tabac et non du chanvre. En fait d’animaux de basse-cour, ’on ne voit que l

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Le marché aux esclaves, 51 Zanzibar. - Dessin d’Ên|ile Bayard, d’après le texte. des poules, des pigeons et des canards musqués ; ni chèvres ni moutons. Le miel n’est pas cher : un grand pot d’une contenance d’un gallon (quatre litres et demi) et quatre poulets m’ont été donnés pour moins de deux mètres de calicot. ’ ’

12’mai. - Nous traversons maintenant un pays relativement libre. C/est un plaisir d’embrasser du regard la scène environnante, alors même qu’elle est presque entièrement couverte de grandes masses de feuillage, la plupart d’un vert sombre ; car, ici, à peu près tous les arbres ont les feuilles de la teinte et de la nature de celles des lauriers. 2 mai. - Les montagnes se rapprochent et nous reconnaissons le Liparou, dont la forme tabulaire nous avait frappe lors de notre premier voyage. Il a de sept cents à huit cents pieds anglais de hauteur ; un cours d’eau permanent s’échappe de la base occidentale et forme une lagune dans la prairie qui borde la Rovouma. Des arbres, amis des cours d’eau constants, couvrent de leurs racines les rives marécageuses et leur font un parquet ; mais, par endroits, on enfonce d’un mètre. Il nous a fallu combler-ces fondrières avec des branches et des feuilles ; puis décharger nos bêtes et les conduire à la main