d’une musique animée, mais uniforme. Elle est la même pour les hommes et les femmes qui forment des groupes séparés sans jamais se mêler entre eux. Les assistants marquent la mesure en battant des mains.
On rencontre beaucoup de vestiges du christianisme
dans les deux Cabarda. On peut voir çà et là des ruines
de temples chrétiens. Des peintures murales, représentant
des sujets religieux, se sont conservées presque
intactes dans quelques-unes de ces vénérables
ruines. On m’a assuré qu’il y a un quart de siècle à
Armurier de Schkhaou (voy. p. 186).
peine, on trouvait encore des vieillards qui avaient
conservé le souvenir des offices célébrés dans ces églises
aujourd’hui abandonnées. L’islamisme ne s’y est
établi définitivement, grâce aux missionnaires turcs,
que vers la fin du dix-huitième siècle.
Les Cabardins ont pour traits saillants de caractère l’audace, la grossièreté et la vengeance.
La nature les a doués, du reste, d’un tempérament vigoureux et d’une bonne intelligence.
On rapporte qu’un jour les Cabardins envoyèrent