trerr bientôt après. La Rinconada, Brenes, Tocina sont des stations peu importantes ; quelques clochers carrés se montrent au-dessus des oliviers et des pins dans la vaste plaine qui s’étend jusqu’à Carmona.
Nous ne voulûmes pas manquer de visiter cette petite
ville, peu éloignée du Quadalquivir, et nous quittâmes
notre wagon pour monter dans un calesin aux roues
démesurées et à la caisse peinte en jaune clair. Ce
Homme et femme du peuple à la fontaine (croquis fait à Carmona). — Dessin de Gustave Doré.
véhicule primitif nous conduisit fort lestement ; « Quand
ils vont à la campagne, écrivait il y a deux cents ans
un voyageur français, ils font courir les mules de leurs
carrosses toujours à toute bride. »
Malheureusement, nous fîmes tout le trajet à travers un épais nuage de poussière blanche, car la poussière est le plus grand fléau du voyageur en Andalousie.
Carmona est une fort jolie petite ville, bâtie comme