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teaux du Cantal. À plus forte raison serait-il impossible, d’après toutes les lois de la dynamique et de l’hydrostatique, que les nappes de trachyte gris porphyroïde, qui couronnent le cirque de la vallée de la Jordanne et les escarpements du Plomb, eussent formé un manteau régulier sur la partie culminante d’un cône d’éruption.


Sainte-Ivoine. — Vue prise du chemin de fer. — Dessin de Lancelot d’après l’album de M. Henri de Lanoye.

« Les bancs que nous voyons aujourd’hui inclinés de toutes parts vers le centre du groupe, n’ont donc pu se former que dans un vaste bassin ou une plaine, et, après leur formation, leur surface était horizontale ; leur relèvement n’a pu être causé que par l’action d’une force postérieure. Ce résultat géologique si important doit être regardé comme aussi bien prouvé pour des nappes volcaniques que pour les couches de sédiment, que nous voyons fortement inclinées en tant de points de la surface terrestre. C’est la base et la proposition fondamentale sur laquelle repose toute théorie de soulèvement.


Le convoi du pauvre à Clermont. — Dessin de Émile Bayard d’après l’album de M. Henri de Lanoye.

« Dans le Cantal, la force soulevant à évidemment eu son action principale dans cette partie centrale vers laquelle se relèvent tous les bancs. On conçoit quel doit être l’effet d’une pression semblable, parvenant à rompre une grande épaisseur d’assises horizontales.