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Danse des femmes, à Sarayacu.


VOYAGE DE L’OCÉAN PACIFIQUE À L’OCÉAN ATLANTIQUE,

À TRAVERS L’AMÉRIQUE DU SUD,


PAR M. PAUL MARCOY[1].
1848-1860. — TEXTE ET DESSINS INÉDITS.




PÉROU.




NEUVIÈME ÉTAPE.

DE SARAYACU À TIERRA BLANCA (suite).


Histoire facétieuse d’un homme et d’une cloche. — De quelle façon l’auteur employait son temps à Sarayacu. — Dînettes clandestines et goûters enfantins. — La baignoire du révérend prieur. — Le P. Antonio. — Histoire et psychologie mêlées. — Bibliothèque et bibliothécaire. — Un croquis du P. Marquès. — Comment le voyageur, pour avoir compté sans ses hôtes, se vit obligé de compter trois fois. — Départ pour la mine de gypse de Cosiabatay. — Histoire d’un homme crucifié. — Plaidoyer verbeux mais éloquent en faveur des Cacibos anthropophages. — Restauration des saints de Sarayacu. — Ce qu’était le rapin Julio. — L’auteur débute avec succès dans la sculpture polychrome. — Peinture d’un tapis d’église.

Cette danse du sexe, à laquelle nous assistions pour la première fois, nous rappela celle des Conibos que nous/avons décrite en traitant de la monographie de ces indigènes. C’étaient les mêmes enlacements de bras, les mêmes poses de tête, les mêmes oscillations du corps, la même façon de se laisser choir à terre après pirouette finale et épuisement de forces. Il va sans dire qu’une pareille danse fit bon marché de la coiffure des danseu-

  1. Suite. — Voy. t. VI, p. 81, 97, 241, 257, 273 ; t. VII, p. 225, 241, 257, 273, 289 ; t. VIII, p. 97, 113, 129 ; t. IX, p. 129, 145, 161, 177, 193, 209, t. X, p. 129, 145, 161, 177, t. XI, p. 161 et la note 2, 177 et 193.