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ordre et avec la même suite que lorsque nous étions arrivés. La plupart des grands chefs nous accompagnèrent à quelques milles de la ville, mais notre hôte le méhou, avec lequel nous étions décidément en délicatesse, s’excusa sur l’état de sa santé et resta chez lui.

Amazones-archers combattant.

Ce ne fut pas un médiocre plaisir de nous retrouver, quelques jours après, tous sains et saufs sur le pont du Dialmath, accompagnés de deux jeunes nègres qui avaient déjà commencé à payer, dans la pirogue, le tribut obligé que les navigateurs novices ne peuvent refuser à la mer. Ces deux pauvres enfants se croyaient à leur dernier jour, et, malgré les bons traitements dont chacun se faisait un devoir de les entourer, ils regrettaient vivement d’avoir quitté la terre. Mais on les embarqua sur un navire de la maison Régis, à destination de Marseille, et, de son côté, le Dialmath reprit le cours de ses explorations sur la côte d’Afrique.

Répin.

(La fin à la prochaine livraison.)