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LES FEMMES DE WADIHWAN SE REÉNDANT LÉ SOIR À LA FONTAINE, — COMMUNIQUÉ l’AR LE DT THAKORDASS,

AUX MONUMENTS BOUDDHIQUES ET JAINAS DU GIRNAR

(PRÉSIDENCE DE BOMBAY), . sd

PAR Mie D, MENANT. | Fa nes

[. — Promenade à Ahmedabad. — Visite à la citadelle, à la grande mosquée d’Ahmed Chäh et au lac Kankariya, — Départ pour le Kathiawar. — Halte à Wadhwan. — Séjour à Rajkot où nous sommes les hôtes de la communauté parsie. — Détails sur les Parsis. = Les Anglais et les princes indigènes. — Un collège de nobles indigènes. — Une partie de polo des jeunes princes.



HMEDABAD est une des villes de l’Inde que j’ai eu la bonne fortune de  visiter à diverses reprises. J’y suis venue pour la première fois au mois de février 1901, en allant au Kathiawar. J’étais à ce moment convalescente, et c’était ma première étape en sortant de l’hôpital de Surate, où un douloureux accident de voiture arrivé à Baroda m’avait obligée de rester pendant tout le mois de janvier.

J’avais été envoyée dans l’Inde pour terminer mes études sur les communautés parsies de la Présidence de Bombay, et ma tournée dans Île Guzerate s’était trouvée brusquement interrompue. Avant de la continuer, je profitai de la permission des médecins pour aller admirer les beaux , : temples jaïnas du Girnaret la Pierre d’Agoka, agréable diversion aux mélancoliques réflexions que j’avais faites dans ma chambre d’hôpital.

Ahmedabad est située à 300 milles au nord de Bombay, sur le chemin « de fér de « Bombay-Baroda et Inde Centrale ». C’est l’embranchement des

lignes du Radjpoutana, et c’est là que les voyageurs pour le Mont Abou, Ajmere, Agra et Delhi changent de traih.

Nous débarquâmes de grand matin dans l’immense gare, encombrée

d’une foule d’ouvriers indigènes qui se bousculaient dans les salles et se

PORTRAIT D’UN &« GIRASIA », OÙ PROPRIÉ= réveillaient bruyamment sur le quai, où ils avaient passé la nuit, blottis

TAIRE DU KATIIAWAR, — COMMUNIQUÉ sous leurs couvertures PAR LE Dr THAKORDASS,







Nous aurions été fort embarrassées sans l’assistance d’un ami, M. C.N. Ginwalla, accouru nous prévenir que les Travellers’ Quarters étaient envahis par les membres de la Famine Commission, et qu’il nous emmenait chez lui, hospitalité que nous nous empressâmes d’accepter avec la plus vive reconnaissance.

Nous ne pouvions disposer que d’une seule journée, étant attendues le lendemain à Rajkot ; notre itinéraire fut vite tracé : de notre résidence droit à la Mosquée (Djämè Mesdjid) par la citadelle et les Trois

TOME XII, NOUVELLE SÉRIE, =— 17e },1v, N° 1. — 6 Junvier 1906,