PANORAMA DE SÜREMBENG, PRIS DE LA PORTE DE HALL, -— DESSIN DE TAYLOR.
7 er à 6 + — nee
EN ALLEMAGNE : NUREMBERG, VOYAGE AUX VILLES HISTORIQUES DE LA FRANCGONIE, PAR M. EUGÈNE MÜNTZ.
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De l’autre coté de la frontière, — Changement de perspective
et changement de tonalité.
A région que je me propose de faire connaïtre forme
un lout assez homogène. Les Geltes, à ee que nous apprennent les anthropologisies, y dominent : les Bavarois sont done cousins des Auvergnats, des Bretons, des Trlandais. Quelle science merveilleuse que l’anthropologie ! Avoir démèlé, à travers la diversité des types, des mœurs, des langues (quel idiome ressemble moins à l’allemand des bords de l’Isaar que le bas-broton !), ce degré de parenté, n’est-ce pas de la divination, n’est-ce pas un don de double vue ! J’ai bien entendu dire que nos Gelles de Bretagne fralernisaient à l’occasion avec les Celtes du pays de Galles et de l’Irlande, mais l’idée ne leur viendrait certainement pas d’invoquer leur parenté avec les habilants de Munich. d’Augsbourg où de Nuremberg. Aussi bien ces questions de race n’ont-elles qu’un intérêt absolument
LUSTRE NUNREMBERGEON BC XV RIRCLE _ rétrospectf : la question de nationalité, voilà le point capital, (MUSÉE GERMANIQUE DE NUREMBERG), | A » | I LU de 1 . alité l snmrninne # PHOTOGRAPUIR CURISTOPIE MÜLLER, À NUREMBERG. ot, plus encore que la queshion de nauona 1té, la communaute
d’éducation, de traditions, de goûts, de sympathies. Uest en analysant les œuvres de l’esprit, bien mieux qu’en palpant les crânes, que nous réussirons à pénétrer le caractère el les tendances des populations, à établir les points de contaët et les dissemblances.
Dans ces pérégrinauons, auxquelles le désir d’étudier les honimes a autant de part que le désir de faire con-
1. Voyage exécuté en 1895. — Teste et dessins inédits.
TOME Ii, NOUVELLE SÉRIE. — 27° LIV. N°27. — 3 juillet 1897.
