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Avec ton Ombre éprise
De clarté, qui méprise
La Mort et le vain soir,
     Ira s’asseoir !


*
*       *



Je te salue, ô Maître
Qui mènes encor paître,
Ton sceptre sur leurs reins,
     Les chœurs sereins

Des célestes Pégases,
Dont les ailes de gazes
Résignent leur grand vol
     Sur notre sol,

Où le dur sabot sonne
Un rhythme que personne
Jamais n’ouït avant
     Leur pas savant.

Nulle autre apothéose !
Le divin Gautier ose
Dans l’antique verger
     Être berger :