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Les Adieux des Officiers.
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taire part de cette douce éloquence q•1e les fourds entendent, qui fait parler les muets,. & foupirer les plus cruelles. PLUTUStouffe•crache. &fidifpofa comme s’il vouloit ·parler ; & tout cela fa termine par une griJffi bague ffU’il tire de fan doigt. & ~qu’il met a11 doigt de Venus. · VENU S. On ne peut rien de plus galànt que cette maniere dc _s’exprimer : Mais je fçais que vous efres le premier homme du monde pour foutenir une converfation fui vie .•.• PLUTUS tire un collier, & le luy donne. VENU S. Et qu•on ne fe latfe jamais de vous èn .. tendre parler ; & j’ay appris d’un Hiftorien moderne, que vous écrivez des billets plus doux, plus perfuafifs, & plus to11- : chans que ceux de Voiture. P 1 U TUS tire de fan Porte•feuille pfu-Jieurs billets, 1u’il lit bas en bourdonnant. Hon, hon, bon.... vous payerez au Porteur_ - •• • Bon ! ( Il donne ce billet À Venus.) VENU s :. Vingt mille francs ! A la fin vos lihera.. : lirez pourroient bien allarmer ma vertu.. ~ e fauqra-t- il donc que je faffe pol ! !~ :: connoiffance ? · .. ’" Cooglc