nailles auront toujours l’avantage sur les honnêtes gens, puisque ceux-ci s’imposent des règles, et les autres non. Alors, pourquoi rester honnête, puisque c’est une duperie ? — Parce qu’on ne peut pas faire autrement, sans doute. Bah ! cela vaut mieux ainsi. Je ne pourrais pas respirer, si j’étais aussi mal bâti moralement, aussi malpropre d’âme. — Il n’est que trop sûr qu’ils auront raison de nous… Le jour vient… C’eût été bon pourtant de vaincre… Les pauvres bougres ! ils vont nous écraser ! — Il hausse les épaules. Et puis après !…
C’est Hoche ! J’entends son rire ! Ah ! cela fait du bien !
Regardez-moi ce travail. Quel est le Vauban qui a bâti cela ? Ah ! les braves gens ! Je vous embrasserais tous. Quelle peine ils se sont donnée ! Et pourquoi faire, bon Dieu ? — Eh ! mes amis, contre qui tout cela ? Est-ce contre vos amis ? Les ennemis ne viendront pas, allez, soyez tranquilles !
Vivent les gardes françaises !
Arrête, soldat ! Pas un pas de plus !
Qu’a-t-il ? Il perd la tête ?