J’ai beau faire. Je la sens là. C’est comme si quelqu’un se tenait derrière moi, le poing levé sur ma tête, prêt à m’assommer. — Bon Dieu !
Il a raison : nous sommes guettés par ses canons. À quoi sert ce que nous faisons ? D’un revers de la main, elle abattra tout cela comme un château de cartes.
Mais non, mais non.
Coquine ! — Ah ! quand est-ce qu’on en sera débarrassé ?
Bientôt.
Tu crois ? — Comment ?
Je ne sais pas, moi. Mais cela sera. Courage ! Allons ! Il n’y a si longue nuit, qui n’aboutisse au jour. — Ils travaillent.
En attendant, on n’y voit guère.
Hé ! là-haut ! — Hé ! les femmes ! Soignez vos lampions ! Nous avons besoin d’y voir, cette nuit.
Eh bien, cela avance-t-il ?
Il y en a plus d’un qui y laissera sa carcasse avant qu’ils passent.
Viennent-ils bientôt ?