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La scène, à Mayence, en 1793, dans la grande salle de l’Hôtel du roi d’Angleterre, qui sert de quartier général à l’état-major.

Une porte à gauche. Deux portes à droite ; dont l’une, à deux battants, ouvre sur un escalier. Grande fenêtre au fond, donnant sur les arbres d’une place. Dans un coin, grand poêle de faïence allumé. Aux murs, affiches, proclamations, images républicaines. Sur les tables, des cartes, des papiers, des victuailles, des sabres. Le double désordre d’une auberge mal tenue, et d’un camp après une bataille.

Pendant tout le drame, on entend le canon, les coups de fusil au loin, dans les silences, — ou les pas de troupes dans la rue, des des chants, des commandements, — tout un bourdonnement de ville assiégée, qui est l’atmosphère de la pièce.