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sance, ni aucune puissance dans un être qui n’auroit ni corps, ni étendue, qui n’auroit ni bras, ni jambes, qui n’auroit ni piés, ni mains et qui n’auroit ni tête ni cerveau, ni aucune autre chose semblable, cela, dis-je, ne peut pas être, cela est absurde et il n’est pas concevable que cela puisse être. Pareillement il est visible, que suivant cette idée que nous avons de connoissance et de puissance, il ne peut y avoir aucun être particulier, doué d’entendement, qui soit capable de connoissance actuellement infinie, ni aucun être particulier qui soit capable d’une force infinie, parceque tout être particulier est fini et que nul être particulier et fini ne peut contenir en soi une force et une puissance infinie.



FIN DU SECOND VOLUME.