Page:Le Sylphe galant et observateur, 1801.djvu/68

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 56 )


le corps de Sophie frisonne et palpitte ; le satyre, érotiquement barbare, se rit de ses douleurs, employé toutes les forces de ses lombes, la déchire, rougit ses charmes d’un sang virginal, et, par un dernier effort digne d’Hercule, pénètre enfin, oui, pénètre… Un cri de Sophie annonce sa victoire ; il plonge, plonge encore, avance, revient, s’agitte d’une manière convulsive, et est assez heureux pour ne pas arriver seul au comble du bonheur.

Cette scène, comme il est inutile de le dire, était le moyen de la vengeance infernale de Me. de Sénange : pour la rendre complète, une vieille, bien hideuse, vint ouvrir la prison de Senneval, et s’offrit pour profiter de ses transports et de sa combustion.