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lève, il est enlevé ; un corset, une jupe incommode, font encore rampart entre les charmes de Sophie et l’œil avide de Senneval ; le corset se délasse, la juppe tombe, et le lin le plus transparent, la baptiste mobile et légère, voilent, sans les cacher entièrement, des charmes entrevus, devinés et pressentis, par l’imagination la plus active. Ce dernier vêtement, Sophie, ah Sophie, ne l’enlevez pas ! Sophie l’enlève… Quel moment ! Mais bonheur éphémère ; une enveloppe moins diaphane est reprise aussitôt… Il faut l’arracher, et alors Senneval, arrivé au plus haut degré du désir amoureux, veut entrer ; efforts inutiles, on l’a trompé ; cette clé, si généreusement accordée, ne peut ouvrir ; et lorsqu’il essaie de nou-