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geste et quelques symptômes physiques d’un amour éphémère n’en pouvaient imposer, revint à l’entretien ;

— Finissons, Senneval, ces jeux d’enfans, et comme moi, soyez sincère : je crois ne plus vous aimer ; je vous en avertis, et j’ai quelques raisons de penser que vous avez même confidence à me faire, La petite Sophie…

Senneval.

A quinze ans ? et…

La comtesse.

Vous l’aimez… j’en suis enchantée !… Tenez, mon ami, la véritable amitié n’attache point l’idée du mépris ni de l’infamie au service qu’elle peut rendre ; vous brûlez pour Sophie : vous