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exprimé dans cette scène d’une comédie, dont l’auteur, suivant les dévots, brûle et pleure dans l’autre monde, pour les avoir fait rire dans celui-ci. Voici cette scène de madame de Sénange et de Sophie ; les noms seuls sont changés ; Sophie, c’est Nanine ; la comtesse, c’est la baronne :

Nanine.

Madame ?

La Baronne.

Madame ?Mais est-elle donc si belle,
Ces grands yeux noirs ne disent rien du tout,
Mais, s’ils ont dit, j’aime… ah je suis à bout ;
Possédons-nous, venez.

Nanine.

Possédons-nous, venezJe viens me rendre
À mon devoir,

La Baronne.

À mon devoirVous vous faites attendre

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