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les offrois comme un témoignage des sentimens de la plus haute considération, et que, malgré le libertinage et l’amour qui les animent et leur promettent des lecteurs, vous deviez les agréer, parce qu’un de vos plus respectables patriarches a dit :

Ah malheureux ! dont la mélancolie
Veut que l’amour à mes yeux m’humilie,
N’aimez jamais : c’est assez vous punir.

Marmontel.

Du reste, c’est assez parler de moi et de mes contes ; un mot de vous, mes vénérables, et le tout sans vous fâcher. Pour vous parler votre langue, celle des Dieux ou celle des Poëtes, j’emprun-