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différence pourtant, c’est que j’enfile moins bien mes mots et que mes phrases sont moins agréables ; mais chacun son métier. Le mien n’est pas tout-à-fait l’art d’écrire ; je n’exerce ce dernier que par occasion, et quand le besoin de communiquer quelques faits curieux et plaisans, ou quelques vérités utiles, me forcent d’y recourir. J’écris après avoir pensé et recueilli pendant long-tems : vous êtes plus heureux ; mais n’importe, revenons, non pas à mes moutons, mais à ma dédicace à mes contes et à mes histoires.

Je disais donc que je vous